Kingsley, carnet de route d’un immigrant clandestin. Septembre 2004.
« Après le naufrage, j’étais complètement cassé. C’était le jour le plus triste que j’ai vécu depuis mon départ du Cameroun. Sur notre groupe de 34 hommes, seuls quatre dont moi avaient encore nos chaussures. Les autres avaient tout perdu, leurs vêtements aussi. Alors ils se sont fabriqué des sandales. »