Alfred Yaghobzadeh est né à Téhéran, en Iran, d’un père arménien et d’une mère assyrienne.
En 1979, la révolution iranienne a interrompu ses études universitaires en design d’intérieur et il se tourna vers photographier les rues tumultueuses de Téhéran. Dix-neuf ans, il a rapporté la dévastation de la guerre Iran-Irak et cette expérience formatrice fixé l’ordre du jour pour le déroulement ultérieur de sa carrière, tant dans le choix des sujets traités ainsi que les organismes qui représentent son travail. Il a commencé par l’Associated Press, suivie par les agences basées à Paris, Gamma et Sygma. Il a passé deux ans au Liban pour Newsweek pendant la guerre civile, avant de rejoindre finalement Sipa Press où il est resté pendant vingt-trois ans.
Les missions d’Alfred l’ont conduit à travers le monde, des rapports sur les dernières nouvelles et les grands conflits au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Afrique. Il a été blessé et pris en otage dans la guerre civile du Liban, et quelques années plus tard, grièvement blessé en Tchétchénie qu’il a eu la chance de survivre. En outre, il a signalé sur les crises humanitaires et la politique dans plusieurs pays mais son travail couvre aussi la mode, de reportage sportif, et en profondeur sur un large éventail de sujets et de questions. Quoi qu’il photographie il le fait avec un degré de professionnalisme remarquable et une énergie implacable qui est le ressort de ses archives importantes et les plus accomplis. Son travail en tant que photographe de nouvelles, comme un commentateur social et observateur désabusé de la rue, ou comme un historien du monde contemporain, a été dûment reconnu dans les sentences et les publications internationales. Particulièrement frappant est son utilisation de la couleur et de la lumière à travers le répertoire de son travail et ses portraits sont toujours convaincante.
